Between the sea and the Alps : traces of mobility and trade of the Late Iron age societes in the Northern Adriatic

The systematic study of protohistoric societies in the north-eastern Adriatic area in the period from 4th until the end of 1st century BC, i. e. in the Late Iron Age, allowed a more detailed typology with sometimes significant revisions of dating of particular finds or assemblages. The societies show an autonomous development, often with integration of new elements in a very original, specific way. The geographical conditions surely influenced the fragmentation into smaller groups, so we cannot talk of homogeneity within the supposed ethnic boundaries of the Liburni or Iapodes. In fact, there seem to be several groups that share common traits, maybe even language and religion, but also have an autonomous development and specific position within the network of communication and contact. This is perhaps most evident with the Una valley community, or when comparing southern and northern Liburnia. Even in time of increasing Roman influences and interventions, these communities maintained their autonomy and original expression. This is shown in the continuity of local shapes of fibulae and other dress elements, and also by integrating new types in the local costume (like brooches type Alesia and Distelfibeln in Una valley graves). The slow introduction of new elements can at first be connected with the local elite, whose members quickly adapted to economic and social changes under new circumstances.

L'étude systématique des sociétés protohistoriques dans le nord-est de l'Adriatique du IVe au Ier s. av. n. è., c'est-à-dire l'âge du Fer tardif, a permis la mise en place d'une typologie plus détaillée, avec parfois la possibilité de rectifier les datations de découvertes ou d'ensembles particuliers. Les sociétés montrent un développement autonome, intégrant souvent de nouveaux éléments de manière spécifique et très originale. Les conditions géographiques ayant sans doute influencé la fragmentation en petites communautés, il est impossible de parler d'homogénéité au sein des supposées frontières ethniques des Liburni et des Iapodes. Dans les faits, il semble que plusieurs groupes partagent des traits communs, peut-être même la langue ou la religion, mais suivent toutefois un développement autonome et possèdent une position spécifique au sein du réseau de communication et de contacts. Le cas le plus manifeste est probablement celui de la communauté de la vallée d'Una, ou lorsqu'on compare le sud et le nord de la Liburnia. Alors même que les influences et les incursions romaines s'intensifient, ces communautés entretiennent leur autonomie et leur mode d'expression propre. Cela est visible à travers la persistance de certaines formes de fibules locales ou d'autres éléments de vêtement, mais aussi par l'intégration de nouveaux types au costume local (comme les broches de type Alesia et les Distelfibeln dans les tombes de la vallée d'Una). L'intégration lente de nouveaux éléments peut en premier lieu être relié aux élites locales, dont les membres s'adaptaient rapidement aux changements économiques et sociaux.