Going down the road for the Red violin : a certain tendency in recent Canadian cinema

The contextualized case study of Don Shebib's Goin' Down the Road (1970) demonstrates what film characteristics came to be especially valued by the Canadian critical establishment in the early 1970s. It is precisely thanks to the presence of these characteristics that this feature has been singled out as a foundational film of the Canadian canon. Also, the author comments on a most significant shift in critical reception of the film from the 1970s to the 1990s, one that reflects the same shift in the understanding of the Canadian nation as a whole. The discussion of the film Le violon rouge (François Girard, 1998), on the other hand, provides opportunity for commentary about the state of Canadian cinema at the turn of the millennium as well as about the pitfalls that lie ahead for Canadian filmmakers in the globalized cultural marketplace. The article is concluded by a brief summary of significant achievements and problems in the realm of Canadian feature film.

Le cas contextualisé de Goin' Down the Road (1970) de Don Shebib démontre les caractéristiques cinématiques particulièrement estimées par les critiques canadiens dans les années 1970. C'est précisément grâce à la présence de ces caractéristiques que ce film a été choisi comme exemple fondamental du canon canadien. En plus, l'auteur commente un changement signifiant dans la réception du film dans les années 1990, un changement qui reflète une position nouvelle dans la conception du Canada comme nation. Une discussion sur le film Le violon rouge (François Girard, 1998), d'un autre côté, fournit une opportunité de commenter et l'état du cinéma canadien à l'aube de nouveau millénaire et les obstacles que auxquels les cinéastes canadiens sont confrontés dans un marché culturel globalisé. L'article s'achève sur un bref sommaire des achèvements signifiants, mais aussi des problèmes dans le film canadien.