Název: Mistr Šankara kontra buddhismus
Variantní název:
- Maître Šankara contre le bouddhisme
Zdrojový dokument: Religio. 1996, roč. 4, č. 1, s. [67]-86
Rozsah
[67]-86
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ISSN1210-3640 (print)2336-4475 (online)
Trvalý odkaz (handle): https://hdl.handle.net/11222.digilib/124742
Type: Článek
Jazyk
Licence: Neurčená licence
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Abstrakt(y)
Šankara (la première moitié du VIIIͤ siècle de notre ère) et le Bouddha (probablement 564/3-484/3 av. J. C.) ont l'un et l'autre joué un rôle d'une importance certaine dans le domaine de la recherche de la Connaissance. II s'agit ici d'une controverse de regarder la réalité. Esprit pragmatique, mû par la souffrance universelle des êtres, le Bouddha avait en commun avec Šankara une âme héroique d'ascète et une soif abolue de la Vérité. Ce dernier, incontestablement le plus philosophe des poètes et le plus poète des philosophes, s'était donné pour tâche de restaurer une fois pour toutes l'autorité du Védánta. Les commentaires de Šankara sur les aphorismes de Bádaráyana n'épargnent aucune des théories qui ont osé remettre en question l'enseignement védántique, s'éloigner de son axe ou y demeurer indifférente. Šankara convient de garder en vue les quatre écoles basées sur les enseignements du Bouddha: (a) les Nihilistes, partisans du Vide en tant que Réalité unique, (b) les Idéalistes subjectifs, qui considèrent le monde matériel comme irréel, tout en acceptant la réalité de représentalions mentales, (c) les Réalistes critiques, qui acceptent la réalité des objects extérieurs, connaissables uniquement par inférence, (d) les Réalistes directs qui préconisent que la réalité des objects extérieurs peut être une expérience de perception directe. Les deux premières écoles font partie du Grand Véhicule (maháyána); les deux autres, du Petit Véhicule (hínayáná), ont été groupées par les védántins sous la rubrique générale de réalisme.