In praise of the human voice : Robert Bringhurst's New World Suite No. 3 and Glenn Gould's The Idea of North

Canadian poet Robert Bringhurst found the inspiration he needed for his New World Suite No. 3 (2005), a complex polyphonic poem for three voices in four movements, in the natural polyphony of the Earth and in the vast world of polyphonic music. In the singing of frogs and birds, in monolingual or multilingual daily conversations eavesdropped in the street, Bringhurst finds the perfectly natural source for his polyphonic poems. This paper examines how Canadian pianist Glenn Gould's The Idea of North, a peculiar polyphonic documentary, provided him with enough knowledge and skill to produce poetry for multiple voices. New World Suite No. 3 is a work of not just utter architectural complexity, density of meaning and profundity of thought, but also a homage to the human voice and a reminder that caring for the environment is of the essence if humans are to last on Earth among other species.

Le poète canadien Robert Bringhurst a trouvé l'inspiration pour son poème New World Suite No. 3 (2005), un complexe poème polyphonique pour trois voix et quatre mouvements, dans la polyphonie naturelle de la Terre and dans la musique polyphonique. Dans les chansons des oiseaux et des grenouilles, et dans les conversations monolingues et multilingues qu'on écoute dans la rue tous les jours, Bringhurst trouve des materiels qu'il utilise pour écrire ses poèmes polyphoniques. Ce chapitre analyse comment The Idea of North, un documentaire composé par le pianiste canadien Glenn Gould, lui a donné des techniques pour écrire ses poèmes pour deux ou trois voix. New World Suite No. 3 est un chef-d'oeuvre characterisé par une veritable complexité architectonique, densité semantique et profondité de pensée. Le poème est aussi un hommage à la voix humaine et il nous souvient de la nécessité de protéger la Terre pour continuer à vivre avec des autres spèces.