Representations of language and identity : focus on Canadian English lexis

This article continues the "Representations of Language and Identity among English-speaking Canadians" series of studies based on the data provided by the sociolinguistic sample survey of the same name. Initiated by the author in the year 2000, it illustrates the linguistic habits of English-speaking inhabitants of urban Ontario as well as their subjective evaluation of these habits. Whereas the first article evidenced a lack of concordance between Canadians' spelling choices (51% American - according to the collected data) and what they think their spelling is like (namely, 55% British), this article brings forth a more realistic perspective of the population with regard to vocabulary. Just as the initial hypotheses had foreseen, Canadians' lexical choices are divided between (1) the British lexical item; (2) the North American lexical item (US and Canada); and (3) the typically Canadian lexical item. Apartfrom that (4), New Canadians tend to preserve, at least for some time after their arrival, culture-specific elements that influence their lexical choices. However, their subjective self-reflexive statements reveal the sense of belonging to a common North American culture, followed by an increasing sense ofnational identity.

Cet article continue la série d'études "Representations sur la langue et identité", opérée sur les résultats de l'enquête sociolinguistique au même titre. Initiée par l'auteur pendant l'année 2000, l'enquete illustre les choix linguistiques ainsi que l'evaluation subjective de ces choix par les locuteurs de la zone urbaine de l'Ontario. En ce qui concerne l'orthographe, la première étude a mis en evidence une légère discrépance entre le choix concret entre les variantes nord-americaines et la conviction que leur ortographe est plutôt proche de celle britannique. En ce qui concerne le vocabulaire, les informateurs semblent plus réalistes. L'hypothèse initiale sur l'existence de trois types d'options possibles, à savoir, (1) le terme britannique; (2) le terme nord-americain; et (3) le terme canadien, est confirmée et, en même temps, complétée par une autre possibilité: (4) les "Nouveaux Canadiens" ont la tendance à conserver, du moins pour quelque temps, des éléments culturels de leur pays ou groupe ethnique d'origine qui influencent leurs choix lexicaux. Pourtant, les considérations subjectives révèlent un sentiment d'appartenance à un espace culturel commun nordamericain, ainsi que le développement ďun sentiment d'identité nationale canadienne, placeé au pian secondaire en ce qui conceme le vocabulaire.