Title: L'américanité linguistique
Source document: The Central European journal of Canadian studies. 2008, vol. 6, iss. [1], pp. 47-53
Extent
47-53
-
ISSN1213-7715 (print)2336-4556 (online)
Stable URL (handle): https://hdl.handle.net/11222.digilib/116076
Type: Article
Language
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Abstract(s)
Linguistic difference, in relation to British English and to Metropolitan French respectively, is a major factor – rather neglected until recently – in the definition of Americanness in general, as well as in that of French-Canadian, and Quebec identity in particular. However, as regards someone speaking standard English or French, thus being an "outsider" in this special context, this difference will certainly produce a striking effect on him or her: he/she will have the impression of entering a linguistic universe which he/she will immediately associate with a given territory and a particular usage. The presence of Americanisms (in a broad sense, including any deviation from European usage, thus Canadianisms as well) will be interpreted first of all as a clear sign of someone or something belonging to the American continent, which, in turn, implies a conscious attitude on the part of an author, his intention to mark his specificity as a writer, and to distinguish himself from authors with backgrounds and experiences different from his own.
La différence linguistique, par rapport au français tout comme à l'anglais métropolitains, est un facteur majeur et relativement peu évoqué jusqu'à maintenant dans la définition de l'américanité en général, tout comme de l'identité canadiennefrançaise et québécoise en particulier. Pourtant, surtout pour quelqu'un qui vient de l'extérieur, c'est-à-dire du côté de l'anglais ou du français standard, c'est bien la première chose qui frappe : il a le sentiment d'entrer dans un univers langagier qui associe immédiatement le discours qui s'y pratique à un territoire et à un usage particuliers. La présence d'américanismes (au sens large, incluant tout ce qui s'écarte de l'usage européen, donc aussi les canadianismes) s'interprète d'abord comme un signe évident d'appartenance à ce continent, qui implique directement une prise de position consciente de la part de l'écrivain, son intention de marquer sa spécificité et de se démarquer des auteurs d'autres horizons.
References
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