The maple leaf forever? : Canadian foreign policy under US influence

Title: The maple leaf forever? : Canadian foreign policy under US influence
Source document: Variations on community: the Canadian space. Otrísalová, Lucia (Editor); Martonyi, Éva (Editor). 1st edition Brno: Masaryk University, 2013, pp. 93-103
Extent
93-103
Type
Article
Language
English
Rights access
open access
License: Not specified license
Description
Does being truly Canadian inherently mean being on the left? Conservative Prime Minister Stephen Harper is bent on undermining that notion, thereby changing how Canadians view their own country, as well as how it is seen abroad. He is in part using foreign and defence policy to do so. Harper's Canada has all but abandoned blue-bereted international peacekeeping, celebrated its soldiers after their tough combat stint in southern Afghanistan that for a long while cost them proportionally more casualties than U.S. forces in that country, and sought openly to position itself in the Middle East as Israel's best friend. Will this new Canadian identity – which some have called "Tory patriotism" – take, though? With respect to Canadian foreign policy there are at least two problems. The first is that the Canadian identity has for decades been deeply tied to a certain view of world affairs and aspiration that the world would be better off if Canadian values were to be implemented. The best illustration of that linkage has historically been none other than peacekeeping, ever since its modern form was devised during the Suez crisis by Lester B. Pearson. Canadians also long promoted the absolute vital role of international law and mediation, again seeing in it a reflection of Canadian identity. The second is that a Canada that plays a rougher, tougher role in the world runs the danger seen – including by its own citizens – as a country that has been Americanized.
Être Canadien signifie-t-il être progressiste ? Le premier-ministre Stephen Harper et l'expérience de sa politique étrangère prouvent tout le contraire. Cette expérience prouve que l'image que les Canadiens ont d'eux-mêmes, voire celle que les gens de l'extérieur ont du Canada, a considérablement changé. En fait, Harper utilise la politique extérieure et de défense canadienne pour accentuer cette transformation. Le Canada a abandonné, à toutes fins utiles, son approche traditionnelle du maintien de la paix, a célébré la contribution des soldats canadiens en Afghanistan (dont les pertes ont été, proportionnellement aux forces déployées, plus importantes que celles des États-Unis), et a redéfini l'engagement canadien au Moyen-Orient pour davantage favoriser le soutien du Canada à Israël. Cette nouvelle identité canadienne – que d'aucunes surnomment un «nouveau patriotisme Tory» – va-t-elle perdurer ? Deux problèmes se posent pour la politique étrangère canadienne. Le premier est que cette identité est historiquement liée à une certaine vision des affaires internationales et à une croyance que le monde se porte mieux quand les valeurs canadiennes sont promues et mises en śuvre. La meilleure illustration est le maintien de la paix, une idée qui a émergé de la crise de Suez et de la contribution de Lester B. Pearson. Ainsi, le Canada a depuis longtemps mis de l'avant le rôle absolument vital du droit international et de la médiation dans la résolution des conflits – une autre dimension importante qui reflète cette identité canadienne. Le second problème, et le plus significatif, est que cette nouvelle vision conservatrice d'un Canada plus affirmé dans son identité «musclée» sur la scène internationale confirme tous les risques, aux yeux de ses citoyens comme pour ceux des autres pays, d'un pays davantage américanisé dans la conduite de sa politique étrangère.