Název: Le trésor caché de la langue française : l'originalité de la "nouvelle littérature antillaise"
Variantní název:
- Secret treasure of the French language : originality of the "New Caribbean literature"
Zdrojový dokument: Études romanes de Brno. 2022, roč. 43, č. 1, s. 19-32
Rozsah
19-32
-
ISSN1803-7399 (print)2336-4416 (online)
Trvalý odkaz (DOI): https://doi.org/10.5817/ERB2022-1-3
Trvalý odkaz (handle): https://hdl.handle.net/11222.digilib/145187
Type: Článek
Jazyk
Licence: CC BY-SA 4.0 International
Upozornění: Tyto citace jsou generovány automaticky. Nemusí být zcela správně podle citačních pravidel.
Abstrakt(y)
Dans cette étude comparée, nous aborderons certains aspects communs de la langue française dans plusieurs récits antillais, réunis par Ralph Ludwig dans Écrire la « parole de nuit ». La nouvelle littérature antillaise (1994). Nous examinerons les notions théoriques de cette nouvelle esthétique littéraire (opacité, créolisation, oral/écrit, hybridité) chez Patrick Chamoiseau, Raphaël Confiant, René Depestre, Édouard Glissant, Ernest Pépin, Gisèle Pineau. Nous comparerons surtout l'originalité de leur langue littéraire, chargée de complexité et d'imaginaire créole.
In this comparative study, we will deal with the Ralph Ludwig's concept of « New Caribean Literature » in Écrire la « parole de nuit ». La nouvelle littérature antillaise (1994), which is expressed especially in several novels by Patrick Chamoiseau, Raphaël Confiant, René Depestre, Édouard Glissant, Ernest Pépin, Gisèle Pineau. We specifically examine some problematic notions of this new poetic (French language metamorphosed, Creoleness, Opacity). We would like to analyse and compare the originality of their French Language as Artistic expression of Creole History, Orality and Creole Imagination.
Note
Le présent article s'inscrit dans le projet de recherche GAČR no 20–14919S « Centre and Periphery : Changes in the Postcolonial Situation of Romance-language Literatures in the Americas, Africa and Europe » (« Centre et périphérie : changements dans la situation postcoloniale des littératures de langues romanes en Amérique, Afrique et Europe »).
Reference
[1] Adelaïde-Merlande, J. (1994). Histoire générale des Antilles et des Guyanes. Des précolombiens à nos jours. Paris : L'Harmattan.
[2] Antoine, R. (1998). Rayonnants écrivains de la Caraïbe. Haïti, Guadeloupe, Martinique, Guyane. Antologie et analyse. Paris : Maisonneuve et Larose.
[3] Ashcroft, B. ; Griffiths, G. ; & Tifin, H. (1989). The Empire Strikes Back: Theory and Practice in Post-colonial Literatures. Londres : Routledge.
[4] Beniamino, M. (1999). La Francophonie littéraire. Essai pour une théorie. Paris : L'Harmattan, coll. « Espaces francophones ».
[5] Bernabé, J. ; Chamoiseau, P. ; & Confiant, R. (1993 [1989]). Éloge de la créolité/In Praise of Creoleness, Édition bilingue français/anglais. Paris : Gallimard, coll. « NRF ».
[6] Bricout, B. (1997). Conte. In Dictionnaire des genres et des notions littéraires (pp. 144–154). Paris : Albin Michel, coll. « Encyclopaedia universalis ».
[7] Calame-Griaule, G. (1982). « Ce qui donne du goût aux contes ». Littérature, février 1982, 45–60. | DOI 10.3406/litt.1982.1371
[8] Chamoiseau, P. (1993). Lettre aux traducteurs (inédite). Martinique : Lamentin.
[9] Chamoiseau, P. (2002). Biblique des derniers gestes. Paris : Gallimard.
[10] Chamoiseau, P. (2005). Otrok stařec a obří pes. Praha : Volvox Globator.
[11] Chamoiseau, P. (2013). Veilles et Merveilles Créoles. Contes du pays Martinique. Paris : Le Square.
[12] Chamoiseau, P. (2017). Byl jednou jeden zázrak. Kreolské pohádky z Martiniku. Praha : Baobab.
[13] Chamoiseau, P. (1994). « Que faire de la parole ? ». In R. Ludwig (Ed.), Ecrire la « parole de nuit » La nouvelle littérature antillaise (pp. 151–158). Paris : Gallimard.
[14] Chamoiseau, P. ; & Confiant, R. (1991). Lettres créoles : Tracées antillaises et continentales de la littérature, Martinique, Guadeloupe, Guyanne, Haïti 1635–1975. Paris : Édition Hatier.
[15] Chevrier, J. (1990). Littérature nègre. Paris : Armand Colin Editeur.
[16] Combe, D. (1989). Poésie et récit. Une autre rhétorique des genres. Paris : José Corti.
[17] Corzani, J. (1997). Dictionnaire encyclopédique des Antilles et de la Guyane. Fort-de-France : Désormeaux, 1992–1997.
[18] Deleuze, G. ; & Guattari, F. (1975). Kafka. Pour une littérature mineure. Paris : Les Éditions de Minuit.
[19] Durand, G. (2016). Les structures anthropologiques de l'imaginaire. Paris : Dunod.
[20] Delbourg, P. (1988–1989). Zombi-Depestre et Djobeur-Chamoiseau. Antilla, 11, 44–45.
[21] Depestre, R. (1981). Alléluia pour une femme-jardin. Paris : Gallimard.
[22] Depestre, R. (1988). Hadriana dans tous mes rêves. Paris : Gallimard.
[23] Depestre, R. (1981). Depestre, René, 1993 : Anthologie personnelle. Arles : Actes Sud.
[24] Glissant, É. (1981). Le discours antillais. Paris : Gallimard.
[25] Glissant, É. (1988). Un marqueur de paroles. In P. Chamoiseau, Chronique des sept misères (pp. 3–6). Paris : Gallimard.
[26] Gyssels, K. (2005). Sartre postcolonial ? Relire Orphée noir plus d'un demi-siècle après. Cahiers d'études africaines, 45, 179–180, 631–650. | DOI 10.4000/etudesafricaines.14952
[27] Kundera, M. (2009). Une rencontre. Paris : Gallimard.
[28] Kwaterko, J. (2008). De la revendication identitaire à la poétique de la transculturalité. In T. Swoboda, E. Wierzbowska & O. Wronska (Eds.), Autour de Patrick Chamoiseau (pp. 125–133). Gdansk : Cahiers de l'Equipe de Recherche en Théorie Appliquée (ERTA), tome 1.
[29] Ludwig, R. (1994). Écrire la parole de nuit. La nouvelle littérature antillaise. Paris : Gallimard.
[30] Ludwig, R. ; Montbrand, D. ; Poullet, H. ; & Telchid, S. (2002). Dictionnaire créole français. Paris : Maisonneuve et Larose/Servedit/Éditions Jasor.
[31] Le Bris, M. (2007). Pour une littérature-monde. http://www.lemonde.fr/livres/article/2007/03/15/des-ecrivains-plaident-pour-un-roman-en-francais-ouvert-sur-le-monde_883572_3260.html [2021–04–19]
[32] Moura, J.-M. (1999). Littératures francophones et théories postcoloniales. Paris : PUF.
[2] Antoine, R. (1998). Rayonnants écrivains de la Caraïbe. Haïti, Guadeloupe, Martinique, Guyane. Antologie et analyse. Paris : Maisonneuve et Larose.
[3] Ashcroft, B. ; Griffiths, G. ; & Tifin, H. (1989). The Empire Strikes Back: Theory and Practice in Post-colonial Literatures. Londres : Routledge.
[4] Beniamino, M. (1999). La Francophonie littéraire. Essai pour une théorie. Paris : L'Harmattan, coll. « Espaces francophones ».
[5] Bernabé, J. ; Chamoiseau, P. ; & Confiant, R. (1993 [1989]). Éloge de la créolité/In Praise of Creoleness, Édition bilingue français/anglais. Paris : Gallimard, coll. « NRF ».
[6] Bricout, B. (1997). Conte. In Dictionnaire des genres et des notions littéraires (pp. 144–154). Paris : Albin Michel, coll. « Encyclopaedia universalis ».
[7] Calame-Griaule, G. (1982). « Ce qui donne du goût aux contes ». Littérature, février 1982, 45–60. | DOI 10.3406/litt.1982.1371
[8] Chamoiseau, P. (1993). Lettre aux traducteurs (inédite). Martinique : Lamentin.
[9] Chamoiseau, P. (2002). Biblique des derniers gestes. Paris : Gallimard.
[10] Chamoiseau, P. (2005). Otrok stařec a obří pes. Praha : Volvox Globator.
[11] Chamoiseau, P. (2013). Veilles et Merveilles Créoles. Contes du pays Martinique. Paris : Le Square.
[12] Chamoiseau, P. (2017). Byl jednou jeden zázrak. Kreolské pohádky z Martiniku. Praha : Baobab.
[13] Chamoiseau, P. (1994). « Que faire de la parole ? ». In R. Ludwig (Ed.), Ecrire la « parole de nuit » La nouvelle littérature antillaise (pp. 151–158). Paris : Gallimard.
[14] Chamoiseau, P. ; & Confiant, R. (1991). Lettres créoles : Tracées antillaises et continentales de la littérature, Martinique, Guadeloupe, Guyanne, Haïti 1635–1975. Paris : Édition Hatier.
[15] Chevrier, J. (1990). Littérature nègre. Paris : Armand Colin Editeur.
[16] Combe, D. (1989). Poésie et récit. Une autre rhétorique des genres. Paris : José Corti.
[17] Corzani, J. (1997). Dictionnaire encyclopédique des Antilles et de la Guyane. Fort-de-France : Désormeaux, 1992–1997.
[18] Deleuze, G. ; & Guattari, F. (1975). Kafka. Pour une littérature mineure. Paris : Les Éditions de Minuit.
[19] Durand, G. (2016). Les structures anthropologiques de l'imaginaire. Paris : Dunod.
[20] Delbourg, P. (1988–1989). Zombi-Depestre et Djobeur-Chamoiseau. Antilla, 11, 44–45.
[21] Depestre, R. (1981). Alléluia pour une femme-jardin. Paris : Gallimard.
[22] Depestre, R. (1988). Hadriana dans tous mes rêves. Paris : Gallimard.
[23] Depestre, R. (1981). Depestre, René, 1993 : Anthologie personnelle. Arles : Actes Sud.
[24] Glissant, É. (1981). Le discours antillais. Paris : Gallimard.
[25] Glissant, É. (1988). Un marqueur de paroles. In P. Chamoiseau, Chronique des sept misères (pp. 3–6). Paris : Gallimard.
[26] Gyssels, K. (2005). Sartre postcolonial ? Relire Orphée noir plus d'un demi-siècle après. Cahiers d'études africaines, 45, 179–180, 631–650. | DOI 10.4000/etudesafricaines.14952
[27] Kundera, M. (2009). Une rencontre. Paris : Gallimard.
[28] Kwaterko, J. (2008). De la revendication identitaire à la poétique de la transculturalité. In T. Swoboda, E. Wierzbowska & O. Wronska (Eds.), Autour de Patrick Chamoiseau (pp. 125–133). Gdansk : Cahiers de l'Equipe de Recherche en Théorie Appliquée (ERTA), tome 1.
[29] Ludwig, R. (1994). Écrire la parole de nuit. La nouvelle littérature antillaise. Paris : Gallimard.
[30] Ludwig, R. ; Montbrand, D. ; Poullet, H. ; & Telchid, S. (2002). Dictionnaire créole français. Paris : Maisonneuve et Larose/Servedit/Éditions Jasor.
[31] Le Bris, M. (2007). Pour une littérature-monde. http://www.lemonde.fr/livres/article/2007/03/15/des-ecrivains-plaident-pour-un-roman-en-francais-ouvert-sur-le-monde_883572_3260.html [2021–04–19]
[32] Moura, J.-M. (1999). Littératures francophones et théories postcoloniales. Paris : PUF.