Canadian giants : the reception of Alice Munro and Leonard Cohen in Serbia

This article considers two Canadian literary 'giants' whose reception in Serbia has differed tremendously because of the media in which they work: short-story writer Alice Munro and singer, songwriter, poet and novelist Leonard Cohen. Even before the 1990s Leonard Cohen was present in Serbia on radio and television; Alice Munro only became more popular here well into the new millenium. Seven of Munro's short-story collections have been translated into Serbian so far. Cohen, on the other hand, has not been as extensively translated – The Energy of Slaves and another collection of selected poems, both published in the 1980s, and The Favorite Game and Beautiful Losers (2013 and 2014 respectively). Whereas the recipient circle of Munro in Serbia may be somewhat limited to those who specifically appreciate the short story genre and students and teachers of English, much of Cohen's popularity is owed to factors that go beyond language barriers and translation conundrums.

Cet article porte sur deux « géants » de la littérature canadienne, Alice Munro et Leonard Cohen, dans le but d'examiner la réception de leurs oeuvres en Serbie, qui se diffère extrêmement à cause de moyens de transmission de messages. Leonard Cohen était présent à la radio et la télévision serbes même avant des années 1990, alors qu'Alice Munro n'est devenue populaire en Serbie qu'au nouveau millénaire. Sept de recueils de nouvelles de Munro ont été traduits en serbe jusqu'à présent. Par contre, les oeuvres de Cohen n'ont pas été traduites à si grande échelle – The Energy of Slaves et un autre recueil de poèmes choisis, tous les deux publiés dans les années 1980, et aussi The Favorite Game et Beautiful Losers (publiés respectivement en 2013 et 2014). Tandis que le cercle de lecteurs de Munro en Serbie pourrait être limité à ceux qui apprécient tout particulièrement le genre de nouvelles, mais également aux étudiants et professeurs d'anglais, la plupart de la popularité de Cohen est due aux facteurs audelà des barrières linguistiques et des enjeux de traduction.