"An infernal masked ball" : Sándor Márai and Tamas Dobozy on the Siege of Budapest

The paper focuses on two recurring motifs – raping women and images of hell – as manifested in the writings (journals, novel, short stories) of Hungarian Sándor Márai and Hungarian-Canadian Tamas Dobozy (Siege 13). The selected works deal with the siege of the Hungarian capital during the winter of 1944–45. Márai was an eye-witness, writing a journal during that crucial historical period, while Dobozy, born two decades after the end of the Second World War, had access only to second-hand information. Márai's short novel uses the topic of the battles for posing existential questions, while for Dobozy these events serve as a basis for haunting images and memories for characters who had left their country.

L'article se concentre sur deux motifs récurrents – le viol des femmes et les images de l'enfer – comme en témoignent les écrits (journaux, nouvelles, romans) du Hongrois Sándor Márai et d'auteur CanadoHongrois Tamas Dobozy (Siege 13). Les œuvres sélectionnées traitent du siège de la capitale hongroise au cours de l'hiver 1944–1945. Márai en a été témoin et a rédigé un journal au cours de cette période cruciale, tandis que Dobozy, né deux décennies après la fin de la Seconde Guerre mondiale, avait accès à des informations de seconde main. Le court roman de Márai utilise le sujet des combats pour poser des questions existentielles, tandis que, pour Dobozy, ces événements servent de base à des images et des souvenirs obsédants pour les personnages qui ont quitté leur pays.